25/05/2008

Voies off : la grosse caisse et le mystère collectif


Voies Off a asséné un si fort coup sur la grosse caisse que ses réverbérations ne s'estomperont pas de sitôt. À Nerval, il résonne encore en Seconde. L'écrivain Joël Kerouanton et la professeur Marie-Claude Fonteny y travaillent sur « Stabat mater furiosa », long cri de rage contre la violence guerrière, qui avait ouvert le festival avec la force d'une gifle.
Les élèves avaient lu la pièce et écrit chacun un texte personnel. Après avoir comparé leurs idées avec la réalité sur scène, retour à l'écriture, non pas pour analyser mais, sur un « avis coup de cœur », pour écrire son propre texte à la lumière du spectacle, en alliant les deux pour donner encore autre chose. Ensuite, dans le texte de chacun les autres choisissent un mot, des mots qui, assemblés avec tous les autres choix, donnent un texte commun cumulant les intensités individuelles. « Nous avons aimé écrire et dire nos textes. Puis nous les partageons, ce qui est formidable », confient Marine, Amélie et Émilie. La zone mystérieuse dans laquelle on écrit peut s'ouvrir aux autres, pour arriver à un mystère collectif.
L’Union

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