20/05/2009

Lycée Nerval : titiller le quotidien

Le commando s’est formé discrètement puis, entre neuf heures et la récréation, s’est déployé à travers le lycée Nerval. Sa mission : rendre les locaux … intrigants, en affichant partout une image déjà à voir en ville : un œil fermé, mais où on peut voir aussi de luxuriants faux cils, ou un boa à plumes mité.
Hélène Loret et Philippe Denais, professeurs d’arts plastiques et chefs du commando, répondaient à la proposition de Pierre Fourny, de la compagnie Alis, de participer au volet « A nu » de son projet « La coupure ». Un autre, « La coupure (mot commençant par) » est exposé au musée Saint Léger, et le troisième, « A vue », fera partie de « VO en Soissonnais ».
Le lycée s’est couvert de centaines d’affiches, allant du format timbre-poste à une bâche de 3x4m. « L’ambiance parmi les afficheurs était jubilatoire » dit Hélène Loret « avec aussi un sentiment de transgression. » Les réactions ? « Beaucoup y ont vu une publicité, d’autres n’ont même pas remarqué. Cela faisait peur à certains. » Bien des affiches ont été volées, assurant ainsi une plus large diffusion.
L’objectif ? Poser un acte gratuit, montrer que l’art n’est pas là seulement pour décorer le quotidien, mais aussi le titiller, le déstabiliser, le provoquer.
L’Union






Apolline Têtart, Camille Duchêne et Adèle Fortin, membres du commande d’affichage.

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