Le cadre de l’auditorium du Mail va comme un gant à « Une mort
moderne » joué par Bruno Tuchszer. Conférencier finement banal, par sa
fausse vivacité, ses apartés, ses gestes, il prône une mise à mort des
personnes âgées et le recyclage des restes, notamment en biocarburant. Le
comédien passe du langage administratif aux sous-entendus politiques, pour
finir dans une envolée lyrique. Seul un quart de sourire fugace au coin des
lèvres met la distance qu’il faut pour montrer que c’est du théâtre.
L’Union
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