Hélène Loret présente les films. |
Ils exploitent avec gourmandise la possibilité que donne l’animation de
tout transformer : un objet devient un autre, prenant à peine le temps d’être
reconnu avant de passer à autre chose. Les journaux se mangent, se régurgitent,
se re-mangent.
Les neuf courts métrages pour l’épreuve du bac racontent chacun une
histoire avec des acteurs. Il s’agit presque toujours de faire entrer le
narquois et le fantastique dans une vie que menace la routine, en snobant la
bienséance. Une pustule qu’on fait éclater éclabousse l’objectif. Le regard
n’est pas toujours innovant : deux allusions à l’homosexualité restent
dans les stéréotypes du scandaleux.
Au-delà des qualités cinématographiques parfois hésitantes, ces
cinéastes ont tout de même réussi le difficile exploit de faire de leurs idées des
images sur un écran. Ils ont mérité les applaudissements.
L’Union
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