Malgré le
vide aoûtien de la ville, il y avait plus de monde que d’habitude au troisième
concert d’orgue d’été. La décision logistique de laisser les chaises en place
mettait le public dos à l’orgue, comme à la messe. Seulement, cette disposition
fait que l’attention n’est plus dirigée directement vers l’organiste, même
invisible.
En fait, il y avait deux organistes, Aude Schumacher et Jean-Philippe
Fetzer, dans un programme d’œuvres pour quatre mains – « et quatre pieds » rappellent-ils après le concert.
Après la Fantaisie de Mozart écrite pour orgue mécanique, le concert a
pris fin avec une déroutante transcription par Schumacher et Fetzer de la 5e
symphonie de Mendelssohn : l’original s’entend, mais à travers des
sonorités inouïes.
L’Union
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