08/09/2011

La culture ouvrière au Mail

Sous la direction de Vincent Odiot

Nous étions assis sur des sièges de velours, dans le noir de la grande salle du Mail, face à la scène éclairée. Mais à écouter l’Atelier départemental d’orchestre d’harmonie, nous pouvions être dans un jardin public, par une après-midi d’été finissant, devant un kiosque à musique.
C’est l’ambiance créée par cet ensemble d’élèves et professeurs d’instruments à vent des conservatoires et écoles de musique de l’Aisne. L’absence d’instruments à cordes laissait les sons d’harmonie s’entendre pleinement.
Il était accompagné par un chœur d’amateurs, rappel des « orphéons », les chorales ouvrières du 19e siècle, et par le baryton Arnaud Marzorati.
Sous la direction de Philippe da Silva
Tout le programme, de l’irrésistible « Poète et paysan » de Suppé à « La grande porte de Kiev » de Moussorgsky, était conçu pour un public populaire – même si la salle contenait surtout les habitués de la vie musicale soissonnaise. Mélodieux et pas trop longs, comme il se devait, les morceaux étaient dirigés par Philippe da Silva du conservatoire de Soissons ou Vincent Odiot de l’école de musique de Chauny.
L’époque où la culture populaire était tirée vers le haut par de tels ensembles, instrumentaux et choraux, est passée mais, comme l’a rappelé Jean-Michel Verneiges de l’Adama, la musique classique a une portée croissante dans notre département.
L’Union

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