22/02/2012

Concert annuel du Cercle musical : le plaisir en direct


Comme pour certains orchestres internationaux, le concert annuel du Cercle musical est en quelque sorte un succès avant même d’avoir lieu. Toutes les places sont prises, par un public sûr d’avance d’y trouver son compte de plaisir.
L’ambiance au Mail est faite de chaleur et de complicité. C’est notre orchestre, de chez nous. Et nous l’entendons mûrir chaque année.
Deux violoncellistes et les contrebassistes du Cercle.
Alternant avec deux ouvertures, l’une de Beethoven, l’autre de Gluck, le programme comprend deux œuvres majeures. La symphonie « Inachevée » de Schubert est tellement connue qu’elle pourrait lasser. Mais après l’avoir tant entendue en disque ou à la radio, l’écouter en direct a le même impact que si une personne, dont on regardait une photo de studio, parfaite d’éclairage et de retouches, entrait soudain dans la pièce, respirant, nous regardant dans les yeux.
    Sous la direction de Philippe da Silva, Thierry Lerond, professeur au Conservatoire, a été soliste pour le second gros morceau, le concerto pour clarinette de Weber. Ici encore, avoir l’orchestre qui joue devant nous fait que, non seulement nous entendons, mais nous « voyons » le solo s’envoler, virevolter et planer au dessus de tous les autres.
    Pour finir, les musiciens se sont encanaillés avec deux tangos argentins, accueillis avec tant d’enthousiasme qu’il a fallu en rejouer un.
L’Union

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