Nicolas Martel est un père Noël transgressif. |
« Noël’s songs » reprend en electro-pop – mais avec piano droit, guitare acoustique et violoncelle – les tubes des fêtes, même « Petit papa Noël ». Sympathique et coloré, tout reste anodin jusqu’à l’arrivée d’un père Noël aux ongles rouge sang, qui enlève son habit rouge et se dévoile « drag queen ». Le chanteur Nicolas Martel fait exploser le spectacle gentillet. Il a la vigueur d’un Mick Jagger et la hargne de Yanowsky qui, avec son associé Parker, crachait son venin réjouissant à Soissons en 2010. Il en fait un père Noël transgressif, antidote au bonhomme qui représente l’aspect matérialiste et moralisant (« Si t’es pas gentil, il viendra pas ») d’une fête qui incarne pourtant un élan sublime et inconditionnel.
Note pédante : l’apostrophe possessive anglaise ne s’utilise que pour les personnes, pas les objets ou abstractions. Marchet chante des « Noël songs ».
L'Union
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