Lucas Bogaert devant sa double œuvre, où passé et futur l’accompagnent. |
Lors du vernissage Philippe Denais, professeur d’arts plastiques, explique qu’exposer ces travaux au public n’est qu’un pas sur « le chemin de l’œuvre », notion incluse dans le programme du bac. Il y une idée, sortie d’un vécu personnel, une réflexion, sa maturation, peut-être son abandon ou ratage, sa réalisation, sa modification, suivis de l’accrochage, l’accueil du public, l’acceptation de son regard. Par la suite l’œuvre fera-t-elle un jour partie d’un œuvre ? Se vendra-t-elle ?
Chaque élève étant différent des autres, chaque tableau ou installation l’est autant, dans un esprit intensément personnel. Un exemple : Lucas Bogaert pointe l’existence d’un passé qui le suit pas à pas dans une ruelle de Venise, alors qu’un avenir le précède dans une allée aussi étroite de Soissons.
L'Union
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