Mario Gonsalez fait le maquillage d’Eric Tinot. |
Un clown dit le conte d’Andersen. Ce choix, en donnant une outrance comique au récit, ne fait que le rendre plus poignant. Un caneton se croit gros et moche, et est maltraité en tant que tel par tout le monde, jusqu’au jour où il voit son reflet et se rend compte qu’il n’a jamais été un canard, mais un cygne devenu superbement beau.
Eric Tinot fait vivre toute la basse cour et autres personnages, animaux et humains, en racontant les malheurs du petit canard. Un clown est vulnérable aussi, se tenant sur un fil raide entre le grotesque et le larmoyant. Eric Tinot garde parfaitement cet équilibre.
L'Union
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