21/06/2007

Accident de Vierzy : une douleur collective


Une trente-quatrième fois, les familles des victimes, la ville de Soissons, le Département et la Région ont été représentés devant l’abbaye St Léger, pour fleurir le monument élevé après la catastrophe ferroviaire de Vierzy en 1972. La gravité de l’événement l’avait porté au-delà des deuils individuels pour en faire une douleur collective. C’était un vendredi matin de juin lorsque la nouvelle de l’accident de la veille a parcouru la ville, qui ne l’a jamais oublié.
Les dix enfants de la famille Pacquot ont perdu leurs parents dans l’accident. Françoise Reymann, qui avait neuf ans, et son frère Patrice Pacquot sont revenus à Soissons pour la commémoration.  « J’avais dix-neuf ans » se rappelle Patrice  « et j’étais brancardier volontaire, du côté Paris du tunnel. Un train arrivait de Paris pour prendre les blessés. » Son long souvenir reste vif et le trouble encore.    
L’Union

Patrick Day, Edith Bochand, Edith Errasti et Jacques Desallangre,
 entourant une jeune fille des générations d’après la
 catastrophe de Vierzy, se recueillent.

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