02/04/2008

Trois contrebassistes jouent avec Hendrix


Le "petit nouveau" Daryl Hall.

Concert de jazz pour trois contrebasses. Cela ne fait-il pas un peu danse des éléphants, jovial, remuant, mais lourdaud ? Est-ce pour cette raison que les amateurs ont été moins nombreux cette fois-ci à la Galerie de Berlinval à Morsain ? Richard Bréchet, directeur de ce nouveau haut lieu du jazz en Soissonnais, ne se départit pas de son inébranlable bonne humeur en les remerciant « d’être venus si peu nombreux ».
Santi Debriano.
Pourtant Santi Debriano, Jean-Jacques Avenel, habitués de la salle, et Daryl Hall, « petit nouveau » présenté par Richard Bréchet, ne perdent pas de temps à démontrer la diversité de la contrebasse, sa capacité à exciter et à émouvoir. Le trio, sous le nom de « Castle magic », s’inspire des chansons de Jimi Hendrix en jouant avec ses thèmes, comme lors d’une longue virée autour de « The wind cries Mary ».
Santi Debriano prend le temps de raconter que, arrivé enfant du Panama à New York, fou de musique rock, il rêvait de voir Hendrix dans la rue. S’étant tourné vers le jazz,  ses modèles étant devenus Coltrane et Miles Davis, il se réjouit, en revisitant cette source d’inspiration sous l’angle du jazz, d’avoir « complété le cercle ».
Cependant, les émotions les plus riches de la soirée viennent d’une composition de Debriano lui-même, « Awash in blue », dans laquelle il revient aux rythmes et ombres de son Amérique latine d’origine.
L’Union












Jean-Jacques Avenel prend son kora,
instrument sénégalais.





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