« Je ne suis pas là pour délivrer mon
savoir. » Vincent Dussart de la compagnie de l’Arcade explique l’« analyse
théâtrale » proposée aux spectateurs ayant assisté à « Œdipe »
au Mail (voir Œdipe : pour ne pas voir). Il sait qu’une « compagnie en résidence » démarre
modestement. « Elle fait sa place
petit à petit. » Sa modestie est justifiée : cette intervention
n’a attiré aucun spectateur soissonnais. Pas découragé, il saisit l’occasion
d’exposer sa démarche.
Il tente avant
tout de susciter les réactions. A la question « Pourquoi ? » il répondra en demandant le ressenti
de la personne : « Qu’est-ce
cela vous a fait ? » Une résidence entend enrichir l’expérience
du théâtre, non pas en fournissant des informations, mais en amenant le
spectateur à s’exprimer. « Pour la
danse ou la musique, on ne demande pas « ce que ça veut dire », alors
qu’on vient au théâtre surtout avec sa tête. » Par de tels échanges,
des ateliers d’écriture, des lectures, l’Arcade espère faire du théâtre un
voyage autant dans les émotions que dans l’intellect.
L’Union
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