La croiser en réunion ou au Mail, dont elle était une
fidèle, c'était avoir chaque fois droit à un mini-conte. En quelques phrases, Marguerite
Ponce brodait sur les circonstances pour raconter une histoire, ses airs de
grande dame ajoutant du sel à ce qui était souvent facétieux.
Cette conteuse connue est décédée au
tournant de l’année. Née en Belgique en 1927, elle arrive enfant dans le
Soissonnais, grandit à Blérancourt, s’y marie et se trouve jeune veuve en 1964.
Elle prend un travail à « La sauvegarde de l’enfance » puis, la
quarantaine venue, obtient son diplôme et un poste d’assistante sociale à la
CAF.
A la retraite, elle devient la conteuse
« Margot » à « Conte et raconte ». Francine Pérard,
présidente de l'association, dit d’elle « Elle
n’aimait pas le fantastique. Elle contait les histoires contenant une sagesse qui
pouvait changer les gens. » Une moraliste, au fond, mais au style
mordant et divertissant.
Pour rappeler son nom de famille, elle avait
recours à une boutade : « Ponce
sans Pilate ».
L’Union
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