Paul
Meignen, Breton puis Soissonnais, employé de France Télécom, a acheté sa
première grosse moto en 1975. C’était trop tard pour assister aux mythiques
rassemblements hivernaux de motards sur le plateau des Mille Vaches en Limousin,
entre 1969 et 1974. Cette année, le mythe a été ressuscité. Entretemps Paul, devenu
mari et père, était passé au sidecar. Il l’avait gardé même après un terrible
accident, mais l’a vendu récemment. Rater les Mille Vaches ? C’était
compter sans les amitiés de ce milieu. Il y va, lui dans le sidecar de son amie
Dominique Engler, elle derrière Jean-Jacques Duret qui conduit.
Le terrain des Mille Vaches en Limousin. |
Plus d’un millier de participants se sont retrouvés sur le plateau,
dont le nom en occitan, Mieuvachas, a été déformé commodément en « Mille
Vaches », alors qu’il signifierait plutôt « mille sources » ou
« montagne vide ». Beaucoup se connaissent : « Pas dix mètres sans rencontrer une
connaissance » selon Paul. Les sujets de conversation ? Surtout
les montures, dont les motards désignent les marque, modèle et cylindrée avec la
gourmandise d’un Limousin goûtant du bon bœuf à la moutarde violette.
Les règles des rassemblements historiques valent toujours : « Chacun devait apporter sa nourriture,
sa tente, son couchage, sa bonne humeur et sa sympathie. » Paul raconte
l’événement sur son site www.sriwils.com. Les images ont été rapportées par lui et Jean-Jacques.
Il pense déjà à l’avenir : « L’édition
2009 j’y étais ; l’édition 2010 j’y serai. »
L’Union
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