Les temps forts de ce danse-théâtre sont les parties dansées, quatre
danseurs en une sorte de jeu de construction, corps qui s’entrelacent,
s’assemblent et se défont. Les deux hommes s’affrontent en un long duo, en
lutte mais avec aussi avec des mouvements de tendresse. Pour finir, les
danseurs jouent sur les blocs de glace, mais rendus ridicules par la soif
touristique de photos authentiques. Les vêtements de l’un d’eux sont arrachés.
Homme dépouillé, phoque détruite pour sa fourrure ? La danse excelle à
évoquer sans imposer une interprétation.
« C’est mon histoire »
admet l’auteur après le spectacle. La glace ? « Nous avons un très grand congélateur. » Un plaisir pour
les danseurs de s’amuser ainsi ? « Très
dur » explique Katia Petrowick « mais
ça c’est le plaisir pour un danseur. »
L’Union
Quatre
danseurs après le spectacle : de gauche à droite Maxime Iannarelli, Katia
Petrowick, Aurore- Castan Aïn et Damien Dreux.
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