Didier Trenet propose ainsi des cadres
ornées, dans une matière qui ressemble à du chocolat blanc, l’image cachée par
un petit rideau. L’interdiction habituelle de toucher aux œuvres fait hésiter
mais enfin, avec un regard rapide droite et à gauche, on soulève le tissu. Le
dessin est d’un… oreiller. Aucune indécence que de respectables visiteurs ne
sauraient voir. A moins que, à réfléchir, l’oreiller n’éveille le libertinage illimité
de l’imagination.
Etienne Pressager expose une bande
dessinée d’une soixantaine de mètres de long, un « journal de bord »
d’observations quotidiennes, numérotées, datées mais dont chaque lecteur peut
faire une histoire particulière.
Le dessin est pour Yves Lecointre,
directeur du Frac, « la marque de fabrique » du Frac de Picardie, un
des mieux fournis de ces fonds régionaux. Comme Dominique Roussel, directeur du
musée, il se réjouit des grandes surfaces d’exposition disponibles à l’Arsenal,
qui permettent l’installation d’œuvres de grandes dimensions.
D’autres dessins de Matthew Benedict, Gilles Barbier, Kowspi Marek et ses fils
Agatoak et Chiphowka Kowspi (tous trois de la Papouasie Nouvelle-Guinée), et le
bouillonnant collectif belge Mon Colonel, complètent cet éventaire qui, plutôt que de remplir les yeux, les ouvre.
L’Union
Deux artistes dont les œuvres ont déjà été exposées
dans les salles de l’Arsenal, Gérard Titus-Carmel et Ghislaine Vappereau, avec
Yves Lecointre (à droite), au vernissage d’« Epopées ».
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