18/05/2011

V.O. jour le jour 2011


Une spectatrice devenue actrice
Vue à « Tempête ! » au Mail, Patou Tranoy distribue déjà des programmes et marque-pages « V.O. ». Spectatrice à la 1ère édition., bénévole à la 2e, elle est au conseil d’administration depuis 2007. Avec son métier d’infirmière, ce n’est pas surprenant que, pour elle « la culture a un pouvoir positif et thérapeutique. C'est une bouffée d'oxygène et à consommer sans modération ! »

Une professeur qui aime le théâtre
Rencontrée au Mail, Thérèse Lapp s’engage dans le marathon du festival. Alors qu’elle était professeur, elle a toujours donné une bonne place au théâtre dans ses cours. Ayant participé à plusieurs ateliers de l’Arcade, connus pour éveiller leurs stagiaires aux sensations de la scène, elle sera d’autant plus sensible aux enjeux des spectacles de « V.O. » 2011.

Une actrice devenue spectatrice
Croisée à « Langues paternelles », premier spectacle du festival, Sophie Torrési, comédienne de l’Arcade, compagnie en résidence à Soissons. Sophie avait déjà vu la pièce à Avignon l’été dernier, alors qu’elle y jouait dans « La revue tragique », spectacle créé au Mail en juin 2010. Elle voulait revoir cette mise en théâtre des relations père-fils, venue de la Belgique. « J’ai aimé, j’ai été émue. »

Un régisseur dans la nature
Jérôme Bertin détendu devant les acacias de Cuffies. Pour la quatrième fois il est régisseur général du festival, où il reçoit toutes les équipes techniques. Il habite la banlieue parisienne, mais est né à Tergnier. Son métier l’amène à bien des manifestations théâtrales. Qu’est ce qui distingue « V.O. » ? « Son éclecticisme ; puis les organisateurs sont comme une bande de copains. » Jérôme est facile à retrouver, habillé de noir et avec ses boucles d’oreille d’argent qui brillent sous les lumières.

Fabio, les Aztèques et les Espagnols
Retrouvé au centre festivalier, Fabio Alessandrini de Compiègne, après avoir été de Gênes. Directeur-acteur de la compagnie « Il teatro di Fabio », il pétille comme son verre de champagne de réalisations et de projets de théâtre. Il est probablement le seul Italien à avoir joué une one-man pièce racontant la conquête des Aztèques par les Espagnols, rien de moins. Verrons-nous jouer Fabio un jour à « V.O. » ?

Chercher la magie
En attendant que les lumières baissent et que nous soyons enfin entièrement au théâtre, la conversation est nouée avec Elisabeth, au visage familier parmi les spectateurs à « V.O. ». Elle est de Soissons. « Je vais souvent au théâtre pendant le festival, alors que j’ai vu moins de spectacles pendant la saison au Mail. » Qu’est-ce qu’elle vient y chercher ? « La magie » admet-elle, « Oui, c’est ça, la magie. »



Loin de la limite d’âge
Retrouvé dans l’auditorium du Mail après « Une mort moderne », Rémi Wallaere. Elève de Première au lycée Nerval, il est sans doute le plus éloigné en âge de la limite mortelle prônée dans cette simili-conférence féroce. Il l’a aimée, « même plus qu’aimée ». C’est son quatrième spectacle. Après le lycée ? « Peut-être une école du cinéma. »







Un président en fin de festival
Rattrapé juste avant la fin, Jean-Pierre Pouget, président de « V.O. en Soissonnais ». L’édition 2011 ? « Marquée par sa diversité, même si le théâtre reste au cœur du programme. » Il remerciera tous les organismes et personnes impliqués, après le dernier spectacle. Un souci immédiat : comment faire rentrer le trop-plein de spectateurs pour les « Vieilles » ? C’est pourtant encourageant, mieux que des chaises vides.















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