Vue à « Tempête ! » au Mail, Patou Tranoy distribue déjà des
programmes et marque-pages « V.O. ». Spectatrice à la 1ère édition.,
bénévole à la 2e, elle est au conseil d’administration depuis 2007. Avec son
métier d’infirmière, ce n’est pas surprenant que, pour elle « la culture a un pouvoir positif et
thérapeutique. C'est une bouffée d'oxygène et à consommer sans modération ! »
Une professeur qui aime le théâtre
Rencontrée au Mail, Thérèse Lapp s’engage dans le marathon du festival. Alors
qu’elle était professeur, elle a toujours donné une bonne place au théâtre dans
ses cours. Ayant participé à plusieurs ateliers de l’Arcade, connus pour
éveiller leurs stagiaires aux sensations de la scène, elle sera d’autant plus
sensible aux enjeux des spectacles de « V.O. » 2011.
Une actrice devenue spectatrice
Croisée à « Langues paternelles », premier
spectacle du festival, Sophie Torrési, comédienne de l’Arcade, compagnie en
résidence à Soissons. Sophie avait déjà vu la pièce à Avignon l’été dernier,
alors qu’elle y jouait dans « La revue tragique », spectacle créé au
Mail en juin 2010. Elle voulait revoir cette mise en théâtre des relations
père-fils, venue de la Belgique. « J’ai
aimé, j’ai été émue. »
Un
régisseur dans la nature
Jérôme Bertin détendu devant les acacias de Cuffies. Pour la quatrième
fois il est régisseur général du festival, où il reçoit toutes les équipes
techniques. Il habite la banlieue
parisienne, mais est né à Tergnier. Son métier l’amène à bien des
manifestations théâtrales. Qu’est ce qui distingue « V.O. » ? « Son éclecticisme ; puis les
organisateurs sont comme une bande de copains. » Jérôme est facile à
retrouver, habillé de noir et avec ses boucles d’oreille d’argent qui brillent
sous les lumières.
Fabio,
les Aztèques et les Espagnols
Retrouvé au centre festivalier, Fabio Alessandrini de Compiègne, après
avoir été de Gênes. Directeur-acteur de la compagnie « Il teatro di
Fabio », il pétille comme son verre de champagne de réalisations et de
projets de théâtre. Il est probablement le seul Italien à avoir joué une
one-man pièce racontant la conquête des Aztèques par les Espagnols, rien de
moins. Verrons-nous jouer Fabio un jour à « V.O. » ?
Chercher la magie
En attendant
que les lumières baissent et que nous soyons enfin entièrement au théâtre, la
conversation est nouée avec Elisabeth, au visage familier parmi les spectateurs
à « V.O. ». Elle est de Soissons. « Je
vais souvent au théâtre pendant le festival, alors que j’ai vu moins de
spectacles pendant la saison au Mail. » Qu’est-ce qu’elle vient y
chercher ? « La magie »
admet-elle, « Oui, c’est ça, la
magie. »
Loin de la limite d’âge
Retrouvé dans l’auditorium du Mail après « Une mort moderne »,
Rémi Wallaere. Elève de Première au lycée Nerval, il est sans doute le plus
éloigné en âge de la limite mortelle prônée dans cette simili-conférence féroce.
Il l’a aimée, « même plus
qu’aimée ». C’est son quatrième spectacle. Après le lycée ? « Peut-être une école du cinéma. »
Un
président en fin de festival
Rattrapé juste avant la fin, Jean-Pierre Pouget, président de « V.O.
en Soissonnais ». L’édition 2011 ? « Marquée par sa diversité, même si le théâtre reste au cœur du
programme. » Il remerciera tous les organismes et personnes impliqués,
après le dernier spectacle. Un souci immédiat : comment faire rentrer le
trop-plein de spectateurs pour les « Vieilles » ? C’est pourtant
encourageant, mieux que des chaises vides.
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