Emilie Incerti Formentini manie la marionnette d’un vieil paysan en conversation avec le petit Claus (Bryan Polach). |
Le décor de « Le petit Claus et le grand Claus »,
spectacle venu du théâtre Gérard-Philippe de Saint-Denis, est un atout majeur. Le
plateau est équipé d’une série de portiques éclairés, avec des rideaux et des
éléments mobiles. L’équipe technique du Mail avait mis quatorze heures de
travail à le monter, en une sorte de réplique aux manèges clignotants de la
foire Saint-Martin devant le théâtre. Explique-t-il l’enthousiasme des
spectateurs scolaires dans la salle, obtenu sans aucun effort par les comédiens ?
Ils ont ri, chanté, crié pour encourager les personnages, parfois pour les
contredire. Un régal sans doute pour les acteurs.
C’est une version loufoque et contemporaine du conte hautement
moral de Hans Andersen. Le grand Claus (grand car il a quatre chevaux) et le
petit Claus (petit car il n’en a qu’un, que tue le grand par surcroît)
s’affrontent. La malveillance et la brutalité du grand ne le sauveront pas
d’une série de déboires, face au petit, dont la bonté, l’imagination et
l’intelligence l’amènent à la prospérité, la victoire sur son rival, et l’union
avec une belle femme.
Le spectacle, joué par deux comédiens et une comédienne, se
sert de toutes les formes pour raconter l’histoire : musique, éclairage,
marionnettes, théâtre d’ombres. Le public l’a suivi goulûment.
L'Union
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