Evelyne Wascat, institutrice et habituée. |
Les philosophes de café écartent-ils le quotidien et les
faits divers en engageant leurs échanges ? Pas nécessairement : le
cas « DSK » a bien servi pour aborder la question « La vérité ou
le mensonge, que choisir ? » Le nouveau film « L’ordre et la
morale » a fourni d’autres exemples, comme sa dernière phrase, citée par un
participant : « La vérité
blesse, mais le mensonge tue. »
Le débat s’est préoccupé, comme c’est souvent le cas, du
sens des mots. La vérité objective doit être distinguée de la vérité subjective.
Faut-il le vouloir pour mentir, ou un mensonge peut-il être prononcé sans le
savoir ? Dire un mensonge pour se protéger, ou pour protéger un autre, est-ce
équivalent ?
Qu’est-ce qui attire chaque mois tant de participants au
Café philo ? Un exemple : Evelyne Wascat, institutrice qui assiste
aux débats depuis plusieurs années, y trouve un antidote à un monde « complètement dingue ».
Un autre habitué, en rappelant la distance entre la réalité
et les mots qui ne peuvent que la symboliser, conclut « Par le seul fait de vous parler, je mens. »
L'Union
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