Des artistes qui ont exposé dans la galerie du Mail, Daniel Amadou est le premier à y revenir avec une seconde collection. « Il y a deux ans j’étais troublé, mon travail était plus noir », admet-il.
Cette fois il est plus joueur, avec ses ensembles de fragments d’ardoise et de métal suspendus sur des fils de nylon à des équerres autour des murs. Un visiteur peut les toucher, faire sonner les tubes sur la pierre. Mais ce ne sont ni des jouets, ni des objets de décoration. Chaque mobile remplit la fonction de l’art abstrait, en rendant une analyse intellectuelle impossible, en forçant le spectateur à se fier à ses sensations. Daniel Amadou parle d’un « langage sans mots ». Cela fait penser à son autre activité : il fait de la musique à Paris, et de la sculpture dans la creutte qui lui sert d’atelier à Cuisy-en-Almont.
Pour son travail d’artiste il utilise les termes de « jaillissement » et « fulgurance », loin de toute idée d’observation traduite soigneusement en matière. Le côté « jouet » sert seulement à piéger le regard, le faire aller plus loin.
Cette seconde exposition est en fait double : derrière chaque mobile, son ombre sur le mur offre une image en plat, mais encore mouvante.
Il aime l’ardoise – de récupération – pour sa dureté et sa fragilité. Il y découpe des cercles pour encadrer un contenu, qui parfois en échappe. Aucune règle n’est absolue dans ce monde des sensations.
L'Union
Cette fois il est plus joueur, avec ses ensembles de fragments d’ardoise et de métal suspendus sur des fils de nylon à des équerres autour des murs. Un visiteur peut les toucher, faire sonner les tubes sur la pierre. Mais ce ne sont ni des jouets, ni des objets de décoration. Chaque mobile remplit la fonction de l’art abstrait, en rendant une analyse intellectuelle impossible, en forçant le spectateur à se fier à ses sensations. Daniel Amadou parle d’un « langage sans mots ». Cela fait penser à son autre activité : il fait de la musique à Paris, et de la sculpture dans la creutte qui lui sert d’atelier à Cuisy-en-Almont.
Pour son travail d’artiste il utilise les termes de « jaillissement » et « fulgurance », loin de toute idée d’observation traduite soigneusement en matière. Le côté « jouet » sert seulement à piéger le regard, le faire aller plus loin.
Cette seconde exposition est en fait double : derrière chaque mobile, son ombre sur le mur offre une image en plat, mais encore mouvante.
Il aime l’ardoise – de récupération – pour sa dureté et sa fragilité. Il y découpe des cercles pour encadrer un contenu, qui parfois en échappe. Aucune règle n’est absolue dans ce monde des sensations.
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