Dans
le temps il y avait les moyettes, ces tas de gerbes de blé empilés debout en
attente de la batteuse. Un vieil homme de la vallée de la Crise a même parlé
des cent ouvriers dans son Nord natal qui partaient côte à côte dans un champ pour
faucher le blé. Tout change. Un jour, aura-t-on la nostalgie de ces énormes
rouleaux de paille, le jeu d’ombre et de lumière sur leurs flancs, et des
champs transformés ainsi en parc de sculptures ? Ce qui persiste à travers
les changements est le déluge d’or qui crée un Eldorado fugitif chaque été
autour de nous.
L’Union
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