Dans une chorégraphie à grands mouvement
déliés, pleine de trouvailles et d’humour, les trois frère se rudoient, se
taquinent, se tombent dessus, mais sur un fond d’affection solide. C’est
lorsque l’un d’eux trouve une robe rouge – trace de l’intruse et représentant
pour ces mâles le principe de la féminité – que de complices ils deviennent
rivaux, cachottiers, jaloux, violents même. Leur belle entente est rompue.
Cependant, c’est eux qui doivent vivre ensemble, car l’objet de leur désir a
disparu à jamais. Ils retrouvent un équilibre, plus mûrs, plus désabusés, plus
réalistes.
Autant que l’histoire du roi Tsongor
(voir La mort du roi Tsongor), ce ballet est une épopée sur les forces qui
bousculent nos vies, racontée avec humour et concision.
Pour les jeunes enfants qui
remplissaient la salle, cependant, le plus important était peut-être simplement
de voir de leurs yeux que la force masculine peut tout à fait s’allier à la
tendresse pour d’autres hommes.
L’Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.