03/04/2012

A la scène, pas comme à la ville


« Si je ne vois pas vos yeux, je ne vous vois pas ! » Virginie Deville le rappelle avec fermeté à son groupe d’élèves sur le grand plateau du Mail. Comme les cinq autres metteurs en scène, chacun avec son atelier, elle insuffle le sens de ce qu’est le théâtre, transforme les mouvements quotidiens en gestes de théâtre. La première nécessité, avant même d’être convaincant dans un rôle, est d’être visible.


Christophe Brocheret parmi ses comédiens.

    Ces 11es Journées départementales du théâtre donnent la possibilité à une centaine d’élèves, 


Les garçons jouent les durs.
venus passer trois jours à Soissons, de connaître la pression, les contraintes et le vif plaisir de monter un spectacle. Agnès Renaud, par exemple, travaille un extrait d’« Embrase-moi » de Luc Tartar, alors que l’atelier de Gilbert Ponte crée une saynète sur un vol mortel de portable.
    Les élèves apprennent à affirmer leurs corps et leurs voix. Un garçon qui campe un tombeur assiégé par les filles avoue qu’il n’a pas du tout ce rôle « en ville ». Voilà les audaces que permet le théâtre.
Philippe Chatton, coordonnateur, n’a qu’une crainte : que les restrictions budgétaires ne mettent fin à cette initiative tant appréciée.
L’Union
                    Virginie Deville mène sa troupe





Le vol du portable.

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