Bruno Briatte devant deux « inconnus ». |
Ce sportif, natif de Soissons, s’est mis à modeler, peintre
et vêtir des santons à la suite d’un accident de foot. Il est passé aux
paysages, qu’il peignait en parcourant les villages du pays à vélo. Ce
naturalisme a cédé la place à une vision plus abstraite, plus joueuse : « J’ai des gestes de gamin en
peignant. »
Electrotechnicien et relaxologue le jour, il admet avoir
autant besoin de peindre que de respirer. « Un
tableau n’est jamais fini. » Il peint, recouvre, remanie, pour éviter ce
qui va de soi : « Je pratique
la déconstruction, remets en question ce que je viens de peindre. »
Il sort des toiles empilées. « Il y a des images reposantes, d’autres plus graves, où il y va
de la souffrance universelle. »
Les inconnus qui attendent au Mail émergent des toiles plus
qu’ils n’occupent la surface. Les yeux questionnent souvent le spectateur. Que
voient-ils, ces yeux ?
L'Union
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