Satya Roosens scrute le visage de Mirte Courtens dans l'eau de l'étang. |
Les spectateurs, assis dans l’herbe
le long de l’étang de Septmonts, en face d’une plateforme flottante, voient trois
danseurs-nageurs – deux femmes, un homme – émerger de l’eau, y replonger, se rouler
sur le radeau, y danser. Le ballet « Two sink, three float » de Satya
Roosens en fait des créatures marines. Entre le mâle et les deux femelles,
toujours aux aguets, s’engage une relation d’attirance, de rejet, de chasse, d’agression,
toujours aux aguets. La chorégraphie traduit puissamment ce comportement de
phoques mais, paradoxalement, ne rend que plus éloquente, plus poignante, la nature
humaine des danseurs.
L’Union
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