« Je
leur ai offert la lumière, mais ils n’y ont vu que du feu. »
Prométhée, revenu sur terre, dénonce l’utilisation par les humains du don pour
lequel il s’était sacrifié. Nicolas Chaffin auteur de « Prométhée poème
électrique », l’a dit à la salle polyvalente de Mercin-et-Vaux, devant des
spectateurs qui avaient déjà vu jusqu’à quatre spectacles dans la journée. Ils
pouvaient alors avoir la sensibilité tellement aiguisée qu’ils dégustaient
chaque mot de ce dense texte. D’autres, plutôt sonnés par la journée, pouvaient
se laisser submerger par les intonations de l’acteur, sans chercher à analyser
le sens.
Pour ceux dont la capacité d’attention était la plus émoussée,
Benjamin Coursier et ses guitares et instruments fournissaient, non pas un
accompagnement, mais une partition en parallèle, mettant en musique ce que le
texte met en mots.
Un des attraits de « V.O. », concentré sur
quelques jours, est de permettre aux festivaliers de se saouler de théâtre, en
passant d’une écoute et d’un regard de spectateur à une expérience plus
confuse, plus apte à les toucher en profondeur.
L’Union
Après le spectacle Nicolas Chaffin,
à côté de Benjamin Coursier, invite les spectateurs à finir la soirée, sinon la
nuit, au Centre festivalier.
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