Depuis Victor Hugo, il est impossible d’entrer dans une cathédrale sans imaginer un dédale de pièces, passages, réduits et cachots derrière la moindre porte dans ses murs. Les journées du patrimoine ont donné l’occasion de pénétrer dans un de ces lieux habituellement fermés au public, la Grand sacristie, qui a remplacé au 18e siècle la précédente, devenue la chapelle ronde du transept sud.
La guide-conférencière Marie-Josée Teyssier donne les informations de fond, et même une leçon linguistique en détaillant les vêtements liturgiques : aube, manipule, étole, chasuble, chape. Car l’intérêt principal est de découvrir ces vêtements anciens, conservés sur des porte-manteaux ou dans des meubles. Le plus imposant est le « chapier », immense commode en demi-cercle, avec des tiroirs qui s’ouvrent en pivotant horizontalement. Chacun contient plusieurs chapes brodées.
Tant d’opulence est-elle inconvenante ? La guide cite l’argument avancé : « Rien n’étant plus beau que Dieu, la beauté donne accès au divin. »
L'Union
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