Dans les vestiaires du gymnase, le trompettiste Aurélien Lamorlette se prépare pour le concert. |
Dès le « Scherzo fantastique » on mesure la révolution stravinskienne. Sans abandonner aucun élément de la musique antérieure, il les fragmente, les réassemble, plus syncopés, avec des harmonies plus aventureuses. Il y a autant de mélodies qu’avant, et « Petrouchka » le confirme ; seulement, jamais celles-ci n’amènent à des passages mélodiques homogènes. La musique est dans un état d’éveil constant.
L’orchestre de François-Xavier Roth, avec ses instruments d’époque, donne tout le mordant qu’il faut à ces partitions anti-romantiques.
Après l’entracte, le public allait aborder les brutalités contrôlées du « Sacre du printemps », ce coup de poing déjà centenaire et devenu un classique, tout en continuant à déranger les oreilles.
L'Union
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