Bruno Blairet est Benedict, tonnant contre le mariage. |
Béatrice et Benedict, qui commencent par se détester, sont un avatar de tous les couples ennemis, dont notamment le cinéma est friand, condamnés à finir amoureux. Au début, Béatrice porte des vêtements d’homme, et Benedict un kilt. Loin de brouiller les genres, ils accentuent la féminité de l’un, la virilité de l’autre. Une histoire d’amour, alors ? A peine : chacun, leurré par son entourage, se croit aimé de l’autre, c’est tout. Ces fortes personnalités se supporteront-elles ? Rien n’est moins sûr.
L’ouverture de la scène est entourée d’un cadre noir et or. Encadre-t-il un tableau ? Plutôt un miroir. Le spectateur est invité à y voir le bruit qu’il fait lui-même autour des dévoiements de l’amour, c'est-à-dire pour rien.
L'Union
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