François Réthoré avec un de ses campements pour les habitants de la forêt. |
Ses sculptures aussi sont faites de choses récupérées sous les arbres. Elles font penser à des maisons, non pas de poupées, mais de petites créatures sylvestres, qui les auraient évacuées le temps des passages humains. François Réthoré avait commencé par faire des « campements » dans la forêt, pour ses « habitants ». « Je les laissais ; une fois j’ai entretenu et développé un pendant un an, puis un jour plus rien : les bûcherons étaient passés. »
Ces constructions contournent l’appréciation esthétique et font appel directement à l’imagination restée enfantine. Il en a construit trois dans l’arboretum derrière le donjon. En cherchant, l’explorateur en soupçonne même là où il n’en a pas fait, tel est le pouvoir d’une imagination alertée.
L’exposition a duré deux jours, mais les campements resteront, le temps que leur laissent la pluie, le vent, les oiseaux et les écureuils.
L'Union
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