Les danseurs se relèvent sous un énorme assemblage de vêtements dans « Une dernière chanson ». |
La troupe était déjà venue au Mail en 2011 avec trois ballets, dont deux, « La mort du cygne » et « L’amour sorcier », étaient à nouveau au programme, permettant d’en apprécier l’évolution. Malandain donne le rôle rendu célèbre par Anna Pavlova à trois danseuses qui, au lieu de s’efforcer de l’accueillir avec élégance, se battent contre la mort. « L’amour sorcier », sur les obsédants rythmes de Manuel da Falla, nous plonge dans un conte magique où le jeune revenant emmène une fille vers le monde des ombres.
Dans le ballet d’ouverture, « Une dernière chanson », des paysans dansent au son de chants moyenâgeux, avec une joie communicative. Les changements et échanges continuels de vêtements prennent fin lorsqu’ils sont tous happés par une énorme couverture de vêtements assemblés. Un seul couple presque nu en émerge, prêt à recommencer la ronde.
L'Union
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