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Le début du concert a donné le ton pour la musique de ces quatre jeunes jazzmen. Le piano lance une sorte de mouvement perpétuel, que vient rejoindre la trompette presqu’en accompagnement, sans aucun effet excessif. Avec Florent Nisse à la contrebasse, Maxime Sanchez au piano et Gautier Garrigue à la batterie, le groupe maintient cette économie de moyens, laissant leur musique faire son chemin en douceur.
David Enhco parle des étroites relations entre eux, leurs improvisations collectives, les tours qu’ils se jouent : « J’ai voulu écrire quelque chose d’injouable pour eux, mais qui me laisse frimer : eh bien ils n’ont eu aucun mal à l’apprendre ! »
Leur jazz atteint parfois le lyrisme : « Oiseaux », composé par Florent Nisse, a un tel air de « standard » qu’on attendrait presque l’intervention d’une chanteuse.
Le jeu de Maxime Sanchez, « une nouvelle recrue, et un des meilleurs musiciens que je connais » selon David Enhco, est presque confidentiel, tout en dégradés. Les mains restent au milieu du clavier, sans faire le grand écart pour épater le public, un style qui correspond bien à la ligne du quatuor.
L'Union
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