Bruno Briatte et Pascaly devant un de leurs tableaux « à quatre mains ». |
Les deux artistes se sont connus sur Internet, mais pas sur un site de rencontres. « C’était par la peinture que nous nous y sommes rapprochés. » Pascaly est montée alors du Centre pour partager l’ancienne forge d’Acy-le-haut, qui contient autant leurs ateliers que leur cabinet de thérapeutes sophrologues.
Chacun occupe une salle du pavillon Renaissance à Septmonts. Passer de l’une à l’autre fait comprendre leur entente artistique, même si les démarches sont distinctes. Pascaly est plus dans l’abstraction, de riches mélanges de couleurs qu’elle prépare elle-même – « Je fais ma cuisine » avait-elle dit en 2012 – mais elle y laisse entrer des personnages, jamais au centre, toujours fuyants. Bruno Briatte met souvent au centre un ou plusieurs visages, comme hantés ou envahis par ce qui les entoure.
« Je serais plutôt Expressionniste » explique Bruno, alors que Pascaly se voit « lyrique, spirituelle ».
Plusieurs tableaux sont faits « à quatre mains ». L’un commence, l’autre vient ajouter, modifier ou enlever, et l’alternance se poursuit jusqu’au moment où ils décident que c’est fini. Sont-ils toujours d’accord ? « Oui » dit Pascaly en riant, « et il vaut mieux régler ainsi ses comptes ! ».
Dès septembre ils proposeront des stages, autant de relaxation que de peinture. Pour Bruno Briatte « la peinture, c’est 20% technique et 80% une façon de voir ».
L'Union
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