Pendant le
festival Voies off, Soissons prend des airs d’Avignon. Le théâtre est partout,
les spectateurs courent du Petit Bouffon à Beauregard, de Septmonts au Mail.
« A tout à l’heure ! » dit constamment chacun.
L’inauguration
à la Halle aux poissons, petit échauffement avant les spectacles, a été bercée
par la musique lisse du Buddy DiCollette Band, trois Américains et deux
Français qui ont joué et chanté les grands standards de Cole Porter. Les
discours, par lesquels les différentes collectivités, la mairie, la Communauté
d’agglomération, le Département et la Région ont apporté leur bénédiction,
véhiculaient une chaleur et une complicité remarquées. L’enthousiasme de
Jean-Pierre Pouget et de son équipe fait de Voies off une institution dans la
vie soissonnaise.
La musique, les amabilités pouvaient faire s’attendre un
passant naïf à une série de petits spectacles sympas et divertissants. Les
anciens savaient que Voies off a pris l’habitude de déranger. Nous allions voir
ce que nous allions voir !
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