C’est sous
les tilleuls d’Acy, à l’heure où leur ombre s’allonge, rappelant que même le
jour le plus long de l’année a une fin, qu’a eu lieu le dernier concert de
« Prélude en Soissonnais ». Cinq professeurs du Conservatoire, le
pianiste Sylvain Soumagne, guitariste Yves Clément, flûtiste Pascal Ravez,
contrebassiste Laurent Mezerette et batteur Jack Millérioux, le consacrent à
Claude Bolling. Cette vedette du swing, gloire nationale comme la Tour Eiffel
ou la Déclaration des droits de l’homme, rehausse comme eux l’expérience
universelle.
Son jazz ne s’improvise pas, tout est écrit. En fait, Bolling
composait pour de grands musiciens classiques comme le flûtiste Jean-Pierre
Rampal et le guitariste Alexandre Lagoya, qui n’étaient pas jazzmen. Souvent,
explique Sylvain Soumagne, leurs solos restent assez classiques « et
c’est le piano qui fournit un fond jazzy ». Ce swing écrit n’en est
pas moins singulièrement riche et entraînant, conjuguant verve et émotion.
Le Prélude est terminé. Prélude à quoi ? Mais aux
cours que tous les professeurs dispenseront dès la rentrée. Seulement, nous connaissons
maintenant aussi leurs qualités d’interprète.
L’Union
Pour ce
jeune spectateur devant le podium, le jazz de Bolling est une musique de fond
pour sa lecture de bandes dessinées.
Je suis le jeune spectateur et je trouve ça incroyable de retrouver cette image :)
RépondreSupprimerJe trouve ça incroyable aussi. Vous avez alors quatorze ans de plus qu'au concert. Aimez-vous encore les bandes dessinées ?
RépondreSupprimerToujours autant ! j'ai toute la collection des Tintin et Blake Mortimer. Un proche m'avait envoyé cette page web il y a quelques années et je l'ai redécouverte hier :)
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