Le projet « Ca va la famille » de
la compagnie de l’Arcade, résidente à Soissons, entend situer l’individu dans
son appartenance à une famille. La veille de la représentation
d’« Œdipe » par la compagnie de Bruno Netter, elle a saisi l’occasion
de revenir sur l’histoire familiale qui précède et entoure ce mythe fondateur.
Dans la crypte de Saint Léger – lieu qui pourrait évoquer le sous-conscient –
Vincent Dussart et Anne de Rocquigny ont lu des textes contemporains traitant
du sujet. Wasdi Mouawad relie le drame individuel d’Œdipe à l’histoire de ses
ascendants. Il explique la malédiction placée sur le père d’Œdipe pour avoir
violé un jeune homme, et qui s’est perpétuée dans sa descendance. Les autres
auteurs étaient Eugène Durif et Michel Azama. Les deux comédiens ont su donner
tout leur poids à ces mots sans perdre l’intimité du petit groupe venu les
entendre. Ils ont fait un pas vers le but du projet : faire résonner le
contexte familial qui forme et que forme chacun.
L’Union
Vincent
Dussart et Anne de Rocquigny fouillent le contexte familial du mythe œdipien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.