Les travaux sont financés par une souscription lancée par l’association
Sauvegarde de la chapelle Saint Charles, largement abondée par la Fondation du Patrimoine
et la ville de Soissons (maître d’ouvrage – c'est-à-dire propriétaire – de ce
monument classé).
Une entreprise individuelle a été choisie sur une liste de
restaurateurs agréés. Christian Royer et Gilles Gauthier sont venus de Paris
pour ce chantier, qui durera un mois. En principe, l’association privilégie des
entreprises locales, mais n’en trouve aucune pour ce travail spécialisé.
« Je suis artiste
peintre » explique Gilles Gauthier « mais
j’ai été formé pour ce genre de travail. » Après avoir dégagé tout ce
qui est abîmé, il rebouche, puis passe au travail de restauration. Pour les
marbres, il reprend le dessin déjà existant. Pour les boiseries, il
reconstitue, couche par couche, une surface qui correspondra aux vraies
boiseries en chêne.
Pourquoi ce mélange de vrai et de faux ? « Une question de finances » pense Gilles Gauthier. Pour
la chapelle d’un séminaire d’une ville de province « déjà les vraies boiseries sont remarquables ».
Ainsi, la chapelle continue sa lente émergence des poussières sous
lesquelles elle dormait jusqu’en 1984, pour devenir un joyau parmi les salles
de spectacles de Soissons.
L’Union
Gilles Gauthier, artiste-peintre
formé à la
restauration de
faux bois et marbre.
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