11/05/2011

Claude Dupin inaugure « Fêtons les arts »

Claude Dupin signe un de ses livres.
Alors que la peinture à l’huile donne corps à la lumière, l’aquarelle tire seulement un voile sur le papier blanc, le rendant lumineux. Claude Dupin illustre cette technique dans une exposition à Septmonts, qui inaugure la troisième édition de « Fêtons les Arts ». Pendant deux mois le parc du donjon prêtera son dramatique cadre à des manifestations, atteignant son apogée avec « Pic’arts » les 24 et 25 juin. Claude Dupin fait démarrer le programme dans l’exquis. Ses images détaillant les beautés des pays d’ici éclairent la salle Saint Louis.
Il parle volontiers de son art. Il s’y est tourné parce que le dessin était trop maîtrisé. « Dans l’aquarelle, quelque chose m’échappe. » Il mouille le papier, applique ses couleurs, et attend de voir quel sera le résultat. « J’ai cinq minutes, puis le papier est sec. » Ensuite, il ajoute l’avant-plan, un arbre, un bâtiment, un portail. « Parfois en une heure c’est fait, parfois il faut plusieurs jours. » Un exemple est un cloître à Laon, où il réussit l’exploit, avec ces moyens si légers, de donner de la profondeur aux rangées de colonnes. Paradoxalement, les composants souvent les plus visibles de ses tableaux laissent voir simplement le papier de fond. L’absence de peinture crée une blancheur éclatante qui attire les yeux.
L’Union

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