Claude Dupin signe un de ses livres. |
Alors que la peinture à l’huile donne corps à la lumière, l’aquarelle tire seulement un voile sur le
papier blanc, le rendant lumineux. Claude Dupin illustre cette technique dans
une exposition à Septmonts, qui inaugure la troisième édition de « Fêtons
les Arts ». Pendant deux mois le parc du donjon prêtera son dramatique
cadre à des manifestations, atteignant son apogée avec « Pic’arts »
les 24 et 25 juin. Claude Dupin fait
démarrer le programme dans l’exquis. Ses images détaillant les beautés des pays
d’ici éclairent la salle Saint Louis.
Il parle volontiers de son art. Il s’y est tourné parce que le dessin
était trop maîtrisé. « Dans l’aquarelle, quelque chose m’échappe. »
Il mouille le papier, applique ses couleurs, et attend de voir quel sera le
résultat. « J’ai cinq minutes, puis le papier est sec. » Ensuite, il
ajoute l’avant-plan, un arbre, un bâtiment, un portail. « Parfois en une
heure c’est fait, parfois il faut plusieurs jours. » Un exemple est un
cloître à Laon, où il réussit l’exploit, avec ces moyens si légers, de donner
de la profondeur aux rangées de colonnes. Paradoxalement,
les composants souvent les plus visibles de ses tableaux laissent voir simplement
le papier de fond. L’absence de peinture crée une blancheur éclatante qui
attire les yeux.
L’Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.