09/08/2012

Orgues d’été : Frédéric Mayeur de Bach à Dupré

Frédéric Mayeur après son récital.
Alors, les chaises retournées ou pas retournées ? Le public doit-il écouter un concert d’orgue en faisant face à l’orgue – l’organiste restant invisible – ou comme à la messe, tournant le dos à la source de la musique, comme s’il la boudait ? Sauf exception, les Amis des orgues de Soissons les retournaient. C’est fini. Le clergé, pressé de célébrer l’office des Vêpres, ne veut plus ce chamboulement. De toute façon, comme la musique d’orgue semble sortir des pierres de la cathédrale, l’acoustique n’est pas en cause.
    Frédéric Mayeur, déjà venu à Soissons en 2002 et 2006, avoue avoir choisi de commencer par une œuvre de J-S Bach en sachant que l’instrument Gonzalez n’y convient pas tout à fait. Après Mendelssohn, il a joué deux morceaux de Jehan Alain, avec leur sensibilité unique. Les fins critiques auront pu comparer l’interprétation de ses « Variations sur un thème de Clément Janequin » par Frédéric Mayeur avec celle de Johann Vexo aux mêmes orgues en 2011.
    Enfin, avec les deux « Préludes et fugues » de Marcel Dupré – qui avait inauguré l’orgue en 1956 – Frédéric Mayeur a fourni une sorte d’échantillonnage des qualités et capacités de l’instrument de Soissons.
L'Union

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