Claude Dupin devant son aquarelle des tours de Saint-Jean-des-Vignes. |
L’art de l’aquarelliste est ce jeu avec la blancheur du papier. Claude Dupin décline la technique dans les aquarelles exposées à la chapelle Saint-Charles jusqu’au 9 décembre.
Ses images ont les qualités qui se reconnaissent d’avant : la grande précision qui permet d’identifier l’endroit, l’objet, mais qui s’attenue autour, détachant le sujet du contexte réaliste. C’est une image, pas un instantané photographique.
La netteté est-elle plus marquée cette fois ? « J’ai commencé dessinateur, et j’y reviens » conclut-t-il. Il fait toujours le dessin d’abord, se donnant de la peine pour être exact, surtout que ses sujets sont familiers, comme les tours de Saint-Jean-des-Vignes. Puis il applique ses couleurs. « Elles rentrent dans le papier et, quand c’est sec, j’efface le crayon. » C’est la précision qui reste quand les traits de crayon ont disparu qui rend ces œuvres à la fois réalistes et poétiques.
L'Union
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