24/11/2012

Les vivants pour les vivants

Alain de Broca avec Evelyne Huber, présidente
 de Jalmalv en Soissonnais, après sa conférence sur le deuil.
« Le deuil, c’est l’affaire des vivants pour les vivants. » C’est ainsi qu’Alain de Broca résume le sens de la conférence qu’il vient de donner devant une salle pleine, à l’invitation de l’association Jalmalv. Pour lui, l’essentiel, après la mort d’un proche, est de ne pas faire face seul à l’épreuve du deuil. Etre accompagné, écouté, accepté, c’est essentiel. L’accompagnant n’a pas de conseils à donner : sa présence attentive est ce qui compte. « Nos meilleures consultations sont celles où on ne dit rien, on écoute. »
    Alain de Broca est neuropédiatre et philosophe. Il s’occupe de soins palliatifs pour les enfants en phase terminale au CHU d’Amiens ; mais loin d’être solennel pour parler du deuil, son ton est animé, presque farceur.
    Devant le drame qu’est la mort d’un proche, adulte ou enfant, pour ceux qui restent en vie, l’important est de leur éviter l’isolement. Les accompagnants, comme ceux de Jalmalv, doivent accompagner non pas le processus de deuil, mais la personne endeuillée. Ils maintiennent la vie, dans l’ombre de la mort.
L'Union

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