28/03/2014

Un vent de poésie sur la ville



Le « Printemps des poètes », proposé par les soixante élèves des « classes à aménagement théâtre » (CHAT) du collège Saint-Just, a pris fin samedi par un marathon poétique : trois lectures publiques en trois heures, la première à la Bibliothèque, les deux suivantes au Mail. Pendant le festival, ils avaient été présents aussi dans quatre écoles et une maison de retraite.
Les lecteurs de poèmes devant leurs auditeurs à la Bibliothèque.
    A la Bibliothèque, une douzaine d’élèves ont lu une vingtaine de poèmes sur tous les registres, allant de définitions provocatrices de la nature de la poésie à un monologue désespéré du Hamlet de Shakespeare.
    Nous étions loin de grommèlements gênés : les voix s’adaptaient au contenu de chaque poème, chaque lecteur regardait ses auditeurs dans les yeux. Ainsi, l’effet de la formation théâtrale devient de plus en plus évident. Il ne s’agit pas de « jouer », mais de s’accaparer d’un texte à travers sa propre personnalité. Anne-Marie Natanson, Conservatrice de la Bibliothèque, admet son émotion de voir des jeunes touchés à ce point par les mots.
    L’année prochaine le coordinateur, Philippe Chatton, espère multiplier les interventions, à l’hôpital par exemple, et soulever un vent de poésie encore plus fort sur la ville.
L'Union

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