Avec du retard, dû au long hiver, les sous-bois, que les anémones ont constellés un temps de points blancs, bleuissent enfin. Les jacinthes des bois, chacune avec ses clochettes le long de la tige, se voient au mieux de loin, respiration bleutée du printemps. Ce bois, sur les flancs de la vallée de la Crise, est zébré de tranchées militaires presque effacées. L’histoire part toujours plus loin, la nature surgit chaque printemps aussi vigoureuse que jamais.
L'Union
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