« Bilan sur la maîtrise du poste » raconte l’histoire de Jean-Louis, un pauvre type (à la recherche d’un emploi, plein de lyrisme prolétarien) qui devient un sale type (dégraisseur d’entreprises exalté) pour finir pauvre mec (renvoyé, soûlard, débitant des âneries ultra-libérales).
Jean-Louis est une marionnette d’une trentaine de centimètres de haut, d’une grande éloquence corporelle. Derrière lui, sa manipulatrice, Jessy Caillat, le fait bouger, la tête, les bras, les jambes. En même temps, elle joue, rien moins que l’univers qui l’entoure. Que sa voix cajole, admoneste, morigène, menace ou fulmine, tout ce qu’elle dit mène Jean-Louis à sa perte.
Il finit assis par terre, entouré des cadavres de lui-même aux différents temps de son ascension et de sa déchéance programmées.
C’est une fable militante, d’après des textes de Rémi de Vos. Derrière le cas particulier, le recours à une marionnette peut éveiller un doute : dans quelle mesure est chacun de nous un pantin, mû par des mains familiales, sociales, politiques, affectives, et avant tout par l’économie de marché ?
Jean-Louis est une marionnette d’une trentaine de centimètres de haut, d’une grande éloquence corporelle. Derrière lui, sa manipulatrice, Jessy Caillat, le fait bouger, la tête, les bras, les jambes. En même temps, elle joue, rien moins que l’univers qui l’entoure. Que sa voix cajole, admoneste, morigène, menace ou fulmine, tout ce qu’elle dit mène Jean-Louis à sa perte.
Il finit assis par terre, entouré des cadavres de lui-même aux différents temps de son ascension et de sa déchéance programmées.
C’est une fable militante, d’après des textes de Rémi de Vos. Derrière le cas particulier, le recours à une marionnette peut éveiller un doute : dans quelle mesure est chacun de nous un pantin, mû par des mains familiales, sociales, politiques, affectives, et avant tout par l’économie de marché ?
L'Union
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