Quand un poète plonge
dans le silence de la mort, c’est la civilisation qui trébuche. » André Jumelet, résident de la maison de retraite
Saint Lazare, est entré dans ce silence, accompagné jusqu’à la fin par les mots
qui ont porté son amour du monde.
Né à Villers-Cotterêts en
1921, André doit quitter l’école à treize ans. Il gagne petitement sa
vie, mais se cultive en fréquentant les grands auteurs, et s’exprime par la
poésie. Lucide, sensible, attentif aux autres, il reste pourtant seul. Est-ce
ce qui a exacerbé son imagination lyrique ?
Ses poèmes chantent la
beauté de la nature, des amours – et parfois il les chantait, sa voix claire et
forte s’entendant le long des couloirs de Saint Lazare.
Les artistes laissent
derrière eux, plus que des souvenirs, un œuvre qui les dépasse. Quelqu’un qui
n’a jamais connu André Jumelet pourra trouver son propre reflet dans ses
poèmes, sans y voir le reflet de l’auteur.
« Je chante la
joyeuse alouette, qui brille en volant vers l’azur.… »
L’Union
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