Sophie Torrési (à g.) et Virginie Deville. |
Un spectacle naît au Mail. La scène est encombrée alors que le décor et
les lumières se mettent en place. Sans costume ni maquillage les comédiens disent
des bouts de texte, esquissent des gestes. La situation fait moins penser à une
« répétition » qu’au processus de création. Mais personne ne doute
que tout soit prêt pour la générale le 11 juin. La compagnie de l’Arcade monte « Sénèque,
la revue tragique ».
Plus tard, les acteurs lisent des extraits de Sénèque à la bibliothèque,
devant un public de fidèles. Vincent Dussart les met dans leur contexte
mythologique, d’une complexité à faire sourire le public. Mais une fois
expédiée rondement tel mythe, vient le texte : Œdipe, Phèdre, Médée disent
la peine, le manque, la faute qui les poussent à la destruction, d’eux-mêmes et
des autres. C’est une dissection de l’âme en souffrance.
Vincent Dussart finit par donner rendez-vous pour le 11 : « Venez tous. » Virginie
Deville enchérit : « Avec tous
vos amis ! » Cela fera déjà du monde.
L’Union
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Les commentaires seront vus avant d'être affichés.