Depuis des années
Colette Viet fait partie d’un groupe d’amies qui se retrouvent pour dessiner,
peindre, faire des collages, chacune sensible au travail des autres.
Colette Viet a décidé d’exposer ses collages au regard du public. La
Bibliothèque municipale l’accueille pour un mois, dans le cadre du « Trait
d’union » qui permet à des lecteurs individuels de montrer leur travail à
la communauté de lecteurs.
Le propre des collages est de détourner des images et couleurs déjà
existantes, les assembler différemment pour traduire une idée, une sensibilité.
Il est toujours intéressant de les regarder de près, pour voir émerger des
fragments d’autres sujets, qui peuvent être loin du propos apparent. Des
personnages, des objets s’y cachent, enrichissant, parfois même narguant le
sujet principal.
La fragmentation fait parfois penser au Cubisme, en rafraîchissant
notre regard. Parfois, comme pour des voiliers alignés sur une mer bleue, le
sujet domine ses composants.
« Je peux avoir une idée puis
chercher ce qu’il faut » explique l’artiste. « Parfois je prends ce qu’il y a et vois ce qui vient. »
Elle donne le titre « Les cent papiers » à son exposition. Un
jeu de mots, donc, et au fond ces collages sont des jeux d’images, amusants, ou
saisissants, ou attirants.
L’Union
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