01/04/2011

Embargo sur une découverte historique - et la suite


Événement anecdotique pour les uns, séisme touristico-archéologique pour d’autres : Nous avons décidé de rompre un embargo en révélant l’hypothèse d’experts qui ont examiné des fragments de poterie trouvés pendant le remplacement d’égouts en centre-ville. Les conditions de cette découverte ? « Disons » précisent les Services techniques de la Ville « qu’il a fallu bien se laver les mains après les avoir récupérés. » Mais cela explique sans doute qu’ils soient restés cachés depuis plus de mille ans. Car selon le Centre archéologique ils permettraient de reconstituer le fameux vase de Soissons ! La faute du casseur romain serait ainsi réparée. L’Office de tourisme s’enflamme : « Un demi-million de visiteurs supplémentaires, et nous pourrons enfin satisfaire les nombreux touristes qui demandent chaque année à le voir. Imaginez Athènes sans le Parthénon, Paris sans la tour Eiffel, Venise sans le Grand Canal. Soissons pourra enfin les concurrencer ! »


Le vase est clos
Nous nous en voudrions auprès de nos lecteurs, électrisés par la révélation hier de la redécouverte du Vase de Soissons, de ne pas admettre notre décision de divulguer ces informations, sous embargo jusqu’au 2 avril, la veille, c'est-à-dire le 1er avril. Les archéologues viennent de conclure qu’il s’agit en fait d’un pot à fleurs datant des années 90.
L’Union

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