Le nouveau chef d'orchestre Arie van Beek. |
Cette configuration « à l’envers », envisagée depuis quelque
temps selon Jean-Marie Chevallier du Mail, a été inaugurée pour ce concert.
L’ensemble amiénois, sous son nouveau chef néerlandais Arie van Beek,
donne une lecture visionnaire de quatre œuvres. Après Jean-Chrétien Bach, dont
la 2e symphonie ne se départit pas de la rigueur de son époque, le concerto
pour hautbois de Richard Strauss se délecte des ravissements… straussiens. Le
soliste Bernard Philippe a joué tout de suite un bis en réponse à l’enthousiasme
du public. L’adagietto de la 5e de Mahler éveille comme à chaque coup sa
mélancolie planante, et le concert se termine dans un bonheur tout mozartien
avec la 5e symphonie de Schubert, qui pourtant s’y connaissait aussi en
pâmoisons tonales et profondes tristesses.
L’Union
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